Plantes invasives








 Au lycée nous constatons la présence de quelques plantes invasives comme la Pampa (Cortidaria )ou le Budleia. Mais une plante nous préoccupe plus particulièrement pour sa rapidité d'invasion: la renouée du japon


-Latin             Fallopia Japonica

-Español       Falopida Japonica

-Français      Renouée du Japon

-Anglais        Japanese knotweed 


Description:   

Le nom de « renouée du Japon » regroupe en réalité plusieurs espèces,
Les tiges sont couvertes de petits traits rouges et les feuilles peuvent avoir différents types de vert (grisé, foncé,clair ...)

Elles peuvent mesurer de un à deux mètres de haut et elles s'étoffent beaucoup en largeur

 Cette grande plante vigoureuse a des tiges creuses érigées, rougeâtres, semblables à des cannes de bambou, de 1 à 3 m de haut. Sa croissance peut être de 1 à 8 cm par jour , elle peut donc atteindre sa hauteur maximale de 4 mètres en 2 mois au printemps. 



Invasion:

Elles envahisent tous types de terrains, mais surtout les zones humides, les bords de rivières, les canaux, les forêts côtières , les fossés de routes, et les marécages.
Elles s'installent préférentiellement dans des zones remaniées par l'homme et prolifèrent le long des axes routiers, des voies ferrées mais aussi dans les terrains vagues, les forêts et les marais.
·Dans la période automnale (ou hivernale), les grandes renouées se dessèchent et émettent  alors de nombreux déchets dans les rivières.(2)
 Reproduction:

La reproduction est exclusivement végétative. La renouée sachaline est représentée par des pieds femelles et mâles, une reproduction sexuée est possible. 
Issue d’une hybridation entre la renouée du Japon et la renouée de Sachaline, la renouée hybride peut également se reproduire par voie sexuée.
 Dans nos contrées, la dissémination par des graines ne joue cependant pas un rôle important. Les jeunes plantes sont très sensibles au gel et ne survivent souvent pas. Par contre, à partir de petits fragments de rhizomes, les trois sont capables de développer des grandes plantes. Un fragment de rhizome suffit à donner un plante. (1)
Solutions:
Replanter des espèces compétitives: Elles créeront une ombre peu appréciée par la renouée, et occuperont la place.
Récupérer les déchets de fauche dans des sacs ou les brûler sur place.
Ne pas disséminer la renouée du Japon, car même de petits fragments de rhizomes peuvent se régénérer
Pour éviter tout risque, ne jamais mettre les plantes sur le compost du jardin ou les  composter en bout de champ . (3)
Comme nous préférons éviter l'utilisation de produits chimiques nous retiendrons seulement les procédés mécaniques 
  • - Arrachage :Au printemps, en avril ou mai, tirer sur la tige récemment sortie. Les tiges ne doivent pas être laissées sur place, sinon, il y a un risque élevé qu’elles bouturent. Il faut donc les évacuer et les incinérer
Cette technique est à réserver aux zones récemment infectées et sur les plants dont c’est la première année d’apparition. Effectivement, si le rhizome est trop implanté, il y a risque de le fragmenter, et d’aggraver la situation.  

  •  Fauchage répété  Durant toute la période où les tiges aériennes sont en végétation (d’avril à octobre), et lorsque la plante atteint 1m de hauteur. Le fauchage doit se faire en - dessous du premier nœud. Cette méthode a donc pour but d’épuiser la plante. Le principe en est simple en effet : les feuilles sont pour les plantes des sortes de capteurs solaires qui fournissent l’énergie nécessaire pour synthétiser les composés utiles à son développement. Lorsque ces capteurs (les feuilles) sont détruits, au fur et à mesure de leur apparition, le clone n’aura plus la capacité de produire les composés nécessaires à son développement végétatif de l’année suivante.

    La méthode, qui a pour but d’épuiser progressivement la plante, en découle : il s’agit alors de répéter une fauche des axes aériens dès le début de leur apparition, puis fréquemment, au cours de la saison de végétation et ce pendant plusieurs années. Dans la pratique, il faut faucher en période végétative tous les mois, ce qui nécessite entre 6 à 8 passages par an…
    Compte tenu des risques de bouturage, la coupe doit être nette. Le meilleur instrument est la faux. Les débroussailleuses à fil sont problématiques, car elles risquent de fragmenter les tiges (et le bouturage peut se faire à partir d’un petit morceau). Les mêmes précautions que pour l’arrachage s’imposent (évacuation et incinération). 
     
  • Couverture du sol :Cette méthode est complémentaire de l’arrachage ou du fauchage qui a commencé à épuiser la plante. La couverture a un triple effet : échauffer le sol, étouffer les plantes et intercepter la lumière .Elle n’est utilisable que pour les petites surfaces. La couverture doit être noire et résistante (plastique épais ou géotextile non tissé) et bien maintenue au sol. La surface couverte doit être plus grande que la surface infestée (dépassement d’au moins 2m). La couverture doit être maintenue pendant plusieurs années.(4)


Bibliographie:
Site  [1]  : wikipedia
Consulté le : 13/10/2013 
Site (2) : Plantes et plantes
Consulté le : 22/10/2013 
 Site (3) : Morhbians
Consulté le : 22/10/2013 
 
Site: (4) trebeurden.fr

Consulté le: 03/04/2014

Disponible sur:http://www.trebeurden.fr/ville/IMG/pdf/renouee_du_japon_odile_guerin.pdf

Alfonso.O-V,  Ines. O,  Elena.P, Diego L.A
Afin de mieux comprendre le developpement rapide de cette plante, nous avons lancé quelques expériences

 (á compléter)



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