Protection insectes


TYPES DE NIDS
Vous avez peut-être déjà un muret en pierres ou un tas de bois pour accueilir les petites bêtes dans votre jardin mais devenez un jardinier respectueux de la biodiversité en construisant des abris à insectes auxiliaires et pollinisateurs avec des matériaux de récupération du jardin    .Fabriquer des abris pour les insectes


Matériaux de récupération pour construire un abri à insectes - F. Marre - Rustica
Ce type de gîtes doit être placé à proximité de fleurs, d'arbres fruitiers ou de prairies fleuries afin d'offrir à leur occupant le couvert en plus du gîte. Le but étant de garder les insectes dans le jardin d'une année sur l'autre. Ils pourront ainsi hiberner, nicher, se nourrir et se reproduire.



Voici quelques idées d'abris à faire soi-même avec des matériaux de récupération :

Abri pour chrysopes

Abri pour chrysopes
Accueillir les chrysopes - E. Brenckle - Parc de Bercy - Rustica
Matériel :
- un cageot
- de la paille

Récupérez un cageot sur un marché et remplissez-le de paille. Tassez le tout et disposez votre abri dans un endroit abrité du vent.

Les chrysopes se nourrissent de pucerons et aleurodes, parasites du jardin.

Refuge pour carabes

Refuge pour carabes
Abriter les carabes - F. Marre - Rustica
Matériel :
- des branchages
- des brindilles

Faites des fagots avec des branchages ou des brindilles que vous disposerez soit dans une caisse (photo) ou  dans un pot de fleur posé au sol, face contre le sol.

Les carabes sont des auxiliaires utiles pour le jardinier car ils sont très consommateurs de limaces, escargots et pucerons.

Logis pour insectes xylophages

Logis pour insectes xylophages
Destructeurs de bois mort - F. Marre - Rustica
Matériel :
- des vieilles souches
- des vieilles bûches de bois

Si vous coupez un arbre, pensez à garder des morceaux du tronc, coupez-les en 4 et placez-les dans une caisse de bois. Le tout posé dans un coin du jardin.

Les insectes xylophages viendront s'y loger car ils sont friands du bois mort (non traité, de préférence) qui se décompose.

Abri pour abeilles solitaires

Abri pour abeilles solitaires
Loger les abeilles solitaires - F. Marre - Rustica
Matériel :
- des briques creuses
- de la terre
- de la paille ou des herbes sèches

Mélangez un peu de terre, de la paille ou des herbes sèches pour boucher les trous des briques creuses.

Les abeilles solitaires viendront creuser pour pondre dans les alvéoles.

Logis pour les perce-oreilles

Logis pour les perce-oreilles
Nid douillet pour perce-oreilles - E. Brenckle - Parc de Bercy - Rustica
Matériel :
- un pot de fleur en terre cuite
- de la paille, du foin ou des herbes sèches
- de la ficelle ou du raphia

Remplissez le pot de fleur avec de la paille. Liez-le avec une ficelle ou du raphia. Retournez-le (grande ouverture en bas) et attachez-le en hauteur.

Les forficules comme les perce-oreilles qui se nourrissent de pucerons, parasites du jardin adorent ce type d'habitation.

Refuge pour les osmies, les abeilles, les guêpes et les syrphes

Refuge pour les osmies, les abeilles, les guêpes et les syrphes
Le bambou logis - E. Brenckle - Parc de Bercy - Rustica
Matériel :
- tiges creuses sèches (graminée, bambou, roseau, vieux tuteurs, etc.)
- tiges pleines sèches (ronce, rosier, sureau, framboisier, etc.)
- un sécateur

En période de taille d'arbustesrosiers, graminées,bambous, etc., conservez les branchages. Le mieux est d'avoir des tiges de différents diamètres (entre 3 et 8 mm) afin d'accueillir des insectes de toutes les tailles. Coupez des longueurs différentes à l'aide du sécateur et faites un fagot ou bien disposez-les dans une caisse de bois.

Les tiges creuses sont appréciées par les abeilles, les guêpes, les abeilles solitaires et les osmies.

Les tiges pleines dites à moêlle sont appréciées par lessyrphes.

Astuce à savoir : une des extrémités des tiges doit être bouchées.

Abri pour hyménoptères

Abri pour hyménoptères
Guêpes, abeilles et bourdons dans le jardin - F. Marre - Rustica
Matériel :
- une planche de bois
- une perceuse
- de la ficelle

Dans une planche de bois récupérée, percez des trous seulement en surface de différents diamètres à l'aide de la perceuse (environ 1 cm pour un bourdon et 5 mm pour une abeille). Avec de la ficelle, liez cette planche sur un poteau de pergola, par exemple.

Les hyménoptères comme les guêpes, les abeilles ou les bourdons raffolent de ces abris, ils restent dans les cavités tout l'hiver.

Mise en place et efficacité des abris à insectes

Une fois construits, disposez vos refuges à insectes à l'abri des intempéries : le vent et la pluie. Mettez la face côté soleil, exposée sud ou sud-est.
Surveillez-les régulièrement pour voir si ils sont habités ou laissés à l'abandon.
Un trou d'aération de fenêtre suffit parfois à accueillir des insectes comme les abeilles solitaires ou bien un rebord de fenêtre comme refuge pour les coccinelles.
L'occupation des lieux n'est pas systématique !



APPEL A TEMOIN :
Si vous avez installé des abris à insectes dans votre jardin, racontez-nous vos expériences et les résultats constatés.

Bibliografie: 

site1: Fabriquer des nids pour les insectes
consulté le: 22/10/2013
disponible sur: http://www.rustica.fr/articles-jardin/animaux/fabriquer-abris-pour-insectes,3659.html





Cloportes (Oniscus asellus et Porcellio scaber)
Les décomposeurs sont les différents organismes et microorganismes du sol ou des eaux dont le rôle est de transformer la matière organique morte (nécromasse).





Normalement, on devrait réserver ce terme aux seuls microorganismes saprophytes qui assurent la minéralisation de la matière organique morte (bactéries, champignons, levures).

Le plus souvent, pourtant, on leur associe différents animaux détritivores ou coprophages qui participent directement aux réseaux trophiques de la décomposition de la matière jusqu’aux décomposeurs sensu stricto. Parmi ces organismes, on peut citer des protozoaires, des rotifères, des lombrics, des nématodes, des mollusques, des insectes collemboles, des diploures, des thysanoures, des larves de diptères bibionidés ou des isopodes comme les cloportes, les gloméris ou bien encore des diplopodes comme les iules et autres « mille-pattes ».

On leur associe aussi différents autres organismes qui ne jouent pas de rôle direct dans la décomposition de la matière autrement qu’en régulant les populations d’invertébrés détritivores ou coprophages comme des acariens, des myriapodes (scolopendres), des arachnides, des pseudoscorpions, des faucheux et de nombreux insectes.

La biomasse des organismes du sol (pédofaune et pédoflore) est considérable.

On peut ainsi dénombrer plus de 2 millions de lombrics pour un hectare de forêt (500 à 1000 kg) ; jusqu'à 7 millions dans un sol de prairie (2700 kg); près de 50 millions d'acariens ou de collemboles, 1 million d'escargots ou limaces divers, 2 millions de larves de diptères et 5 millions environ d'araignées, de cloportes et divers insectes. 

Bibliografie: 

site1: Décomposeurs
consulté le: 20/10/2013



Notre nid miniature


On commence avec un toit et un support. ( déjà peint )







 



Les deux ensembles ressemblent à une petite maison sans parois... 


On a utilisé un morceau de brique . Après on a fait des trous dans la brique avec une perceuse pour que les insectes puissent rentrer là. On a utilisé aussi un autre morceau de brique puis on l'a peint avec un spray noir au-dessus pour le décorer.



 


On a trouvé près de la maison de Teresa des bambous qui nous oni aussi beaucoup servi pour décorer et fabriquer le nid.

Ça c'est le nid presque fini...

Nous avons décoré le toit avec des bambous.


Notre nid est terminé
Une construction grand modèle


Puis nous avons décidé de construire au collège un nid à insectes de grande taille en récupérant divers matériaux et en utilisant des palettes pour notre construction.


 

 Une rocaille a été installée au pied de la maison, nous y avons planté ques primevères suvages et aussi 3 variétés de petites fougères...un endroit agréable pour les décomposeurs.


 

















 Le toit a été amérioré avec des bambous, il y a même une cheminée.






 Autour de la cabanne, une clotûre est installée en tressant des bambous et des branches de noisetier










Notre cabanne est presque terminée, il nous reste à imaginer un panneau d'accueil

Le nom du gîtel est donné et nous préparons maintenant le couvert





  Attirons les insectes

 Il nous faut maintenant attirer les insectes et nous avons fait une liste des plantes favorables



Le jardinier a tout intérêt à attirer les insectes pollinisateurs. Abeilles et papillons, pour ne citer qu’eux, assurent la pollinisation des plants de légumes et des arbres fruitiers. Un jardin bourdonnant d’abeilles, c’est la promesse de belles récoltes au potager comme au verger ! Et puis, accueillir une grande diversité d’insectes, c’est un premier pas vers la lutte biologique : les populations se régulent plus facilement d’elles-mêmes (ainsi, le syrphe se charge de la pollinisation tout en dévorant les pucerons), ce qui limite le recours aux pesticides.


Pensez donc aux plantes mellifères ! Entre 450 et 500 espèces indigènes en France sont dites mellifères, c’est à dire qu’elles offrent aux abeilles de quoi fabriquer du miel (qui est avant tout la nourriture de la colonie) : nectar, pollen, miellat… Toutes ne peuvent pas être butinées par les abeilles, car la morphologie de la fleur doit s’y prêter (il faut que l’abeille puisse atteindre le nectar ou le pollen).  Pour les papillons, encombrés de leurs ailes, c’est encore moins évident : les fleurs à large corolle sont les plus accessibles.  

FenouilFenouil
Nom latin : Fœniculum vulgare.
Floraison : en juillet-août, les grandes ombelles légères de fleurs jaunes contrastent avec la couleur du feuillage.
Hauteur maxi : 1,50 m.
Où le planter ?
Mélangez-le aux fleurs vivaces d’une plate-bande : les inflorescences du fenouil allégeront l’ensemble. Distance de plantation : 60 cm.



Giroflée arbustive
Giroflée arbustive
Nom latin : Erysimum.
Floraison : dès mars, dans le Midi, jusqu’en juin ou en juillet. Les grappes de fleurs mauves refleurissent après l’été en climat doux.
Hauteur maxi : de 60 à 80 cm.
Où la planter ?
Dans la rocaille, au bord d’un dallage, au sommet d’un muret. Elle supporte le calcaire.
Distance de plantation : de 60 à 80 cm.


Lavande
Lavande
Nom latin : Lavandula.
Floraison : entre juin et août selon les espèces, la lavande offre aux pollinisateurs ses nombreux épis de fleurs mauves très parfumées. Il existe aussi des variétés bleues, violettes, roses ou blanches.
Hauteur maxi : 90 cm en fleur.
Où la planter ?
Dans une rocaille, en bordure de massif ou de terrasse et aussi au potager.
Distance de plantation : de 60cm à 90cm (lavandin).


Marjolaine
Marjolaine
Nom latin : Origanum majorana.
Floraison : de juillet à septembre, les petites fleurs couleur lilas sont réunies en bouquets serrés qui attirent un nuage de petits papillons bruns.
Hauteur maxi : 60 cm.
Où la planter ?
Dispersez plusieurs pieds dans les planches les moins arrosées du potager.
Distance de plantation : 50 cm.



Agastache
Agastache
Nom latin : Agastache.
Floraison : prolongée. De juillet à septembre, les fleurs bleu acier sont groupées en épis remarquables.
Hauteur maxi : 90 cm (en fleur).
Où la planter ?
Dans la terre riche, toujours fraîche mais bien drainée d’une plate-bande, au jardin d’ornement ou au potager.
Distance de plantation : 60 cm.


Eupatoire
Eupatoire
Nom latin : Eupatorium.
Floraison : les grands bouquets plats sont composés de centaines de petites fleurs rose pourpre butinées de juillet à septembre.
Hauteur maxi : 2 m.
Où la planter ?
La plante fait grand effet au bord de l’eau, même dans un sol marécageux, à l’arrière d’une grande plate-bande de vivaces ou en bordure du potager.
Distance de plantation : 1 m.


Menthe buddleia
Menthe buddleia
Nom latin : Mentha longifolia.
Floraison : les longs épis souples mauves sont très abondants en juillet et août.
Hauteur maxi : 80 cm.
Où la planter ?
Dans un coin sauvage du jardin au bord de l’eau ou bien d’une mare. Attention, la menthe s’étend fortement grâce à des rhizomes traçants !
Distance de plantation : 60 cm.


Népéta
Népéta
Nom latin : Nepeta.
Floraison : la népéta s’épanouit de mai à juillet, elle est remontante jusqu’en octobre si on coupe à la cisaille les épis fanés.
Hauteur maxi : 70 cm.
Où la planter ?
Cette jolie plante de bordure supporte la sécheresse, fleurit mieux en sol frais, mais ne supporte un sol lourd en hiver que s’il est bien drainé. Elle se laisse volontiers tailler.
Distance de plantation : entre 50 et 60 cm.


Reine-des-prés
Reine-des-prés
Nom latin : Filipendula purpurea.
Floraison : entre juin et août, gros bouquets vaporeux de fleurs rubis.
Hauteur maxi : 100 cm.
Où la planter ?
Dans une plate-bande au sol riche et frais, mais sans calcaire. À fleurs crème, notre reine-des-prés sauvage (Filipendula ulmaria) se satisfait d’une prairie fraîche ou d’un fossé et plaira davantage aux insectes locaux…
Distance de plantation : 60 cm.


BIBLIOGRAPHIE
Site: gerbeaud.com
Consulté le: 10/11/13
Disponible sur:  http://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/plantes-melliferes-abeilles.php


Nous allons donc construire des parterres qui recevront une grande variété de fleurs champêtres.

à suivre

   Fait par Sandra.V, Teresa.L Diego. L-A, Juan.Z et Juan D                                                                                                                                        Sandra V

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